Je vis depuis huit ans entre l’Argentine et la France. La découverte d’un nouvel habitus nourrit ma pratique et me pousse à recréer un univers personnel, mêlant sensations du réel et vestiges de l’imaginaire. En 2017, j’ai participé à des fouilles archéologiques sur le site de Cacao, à Antofagasta de la Sierra, dans la province de Catamarca en Argentine, avec Carlos Aschero et son équipe. J’aime comparer le travail de l’artiste avec celui de l’archéologue, qui utilise sa compréhension du passé et fouille les couches du sol pour trouver des traces de notre histoire lointaine et inconsciente.
Pour moi, c’est à partir de cet inconnu que surgit le désir de créer. Mes outils pour fouiller sont des pinceaux, des crayons et des burins. Je m’approprie plusieurs techniques pour créer des images qui, de manière plus ou moins suggestive, imitent le visible. Elles reflètent l’ambiguïté de notre relation à ce qu’on appelle le « réel », se déploient de manière organique, comme différents éléments d’un écosystème.
La mise en scène de mes travaux renforce ce dialogue. Elle montre l’unité d’un univers propre habité par ses créatures et révèle comment des éléments de différentes natures sont les parties d’un seul et même corps.
Je vis depuis huit ans entre l’Argentine et la France. La découverte d’un nouvel habitus nourrit ma pratique et me pousse à recréer un univers personnel, mêlant sensations du réel et vestiges de l’imaginaire. En 2017, j’ai participé à des fouilles archéologiques sur le site de Cacao, à Antofagasta de la Sierra, dans la province de Catamarca en Argentine, avec Carlos Aschero et son équipe. J’aime comparer le travail de l’artiste avec celui de l’archéologue, qui utilise sa compréhension du passé et fouille les couches du sol pour trouver des traces de notre histoire lointaine et inconsciente.
Pour moi, c’est à partir de cet inconnu que surgit le désir de créer. Mes outils pour fouiller sont des pinceaux, des crayons et des burins. Je m’approprie plusieurs techniques pour créer des images qui, de manière plus ou moins suggestive, imitent le visible. Elles reflètent l’ambiguïté de notre relation à ce qu’on appelle le « réel », se déploient de manière organique, comme différents éléments d’un écosystème.
La mise en scène de mes travaux renforce ce dialogue. Elle montre l’unité d’un univers propre habité par ses créatures et révèle comment des éléments de différentes natures sont les parties d’un seul et même corps.